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Παρασκευή 27 Απριλίου 2018

Profil épidémio-clinique, histologique et thérapeutique du syndrome de Sweet : à propos de 25 cas

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Publication date: May 2018
Source:Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, Volume 145, Issue 4, Supplement
Author(s): S. Harbaoui, N. Litaiem, M. Jones, C. Chouk, N. Ktari, S. Rammeh, N. Ezzine, F. Zeglaoui
IntroductionLe syndrome de Sweet (SS) a été décrit à l'origine par le Dr Robert Douglas Sweet en 1964. Il appartient au groupe des dermatoses neutrophiliques et peut être considéré comme la plus typique des entités de ce groupe.But À travers une série hospitalière, nous nous proposons d'étudier les particularités épidémio-cliniques, histologiques et thérapeutiques observées au cours du SS.MéthodesIl s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, descriptive, colligeant 25 malades atteints du SS et hospitalisés dans notre service entre janvier 1999 et décembre 2015.RésultatsVingt-cinq patients ont été inclus dans cette étude. L'âge moyen était de 50,5 ans (32–73 ans). Le sex-ratio F/H=5,25. Un stade prodromique était observé chez 19 patients. Il s'agissait d'une fièvre (16 cas), d'arthralgie (12 cas), d'un syndrome pseudo-grippal (12 cas) et d'une conjonctivite (1 cas). Le délai entre le stade prodromique et l'apparition de l'éruption cutanée était de 6,53 jours en moyenne. Une prise médicamenteuse précédant l'éruption a été rapportée chez une patiente suite une prise de la lincomycine 3 jours avant le début des signes du SS. L'enquête de pharmacovigilance permettait de retenir l'imputabilité vraisemblable de ce traitement dans la survenue du SS. Le début de l'éruption cutanée était brutal dans la totalité des cas. Des plaques érythémato-papuleuses infiltrées étaient observées chez tous les malades, prenant par endroit une disposition annulaire (3 cas, 12 %), ou mamelonnée (1 cas, 4 %). D'autres lésions moins typiques étaient observées à savoir des plaques infiltrées bulleuses dans 5 cas (20 %) ; des pustules de grande taille surmontant les plaques érythémateuses dans 4 cas (16 %) et des nodules sous-cutanés des membres inférieurs, dans un seul cas (4 %). Le siège préférentiel était les membres inférieurs atteints chez 24 cas (96 %) et le visage était atteint dans 13 cas (52 %). À l'histologie, un infiltrat inflammatoire riche en polynucléaires neutrophiles (PNN) était retrouvé dans tous les cas. Concernant le traitement, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituaient le traitement le plus utilisé en première ligne (18 malades, 72 %), suivis par les corticoïdes systémiques (3 malades, 12 %), les dermocorticoïdes (2 malades, 8 %) et la colchicine (1 malade, 4 %). À noter que pour un cas (4 %), les lésions avaient disparu avant l'instauration d'un traitement.ConclusionLe SS fait partie du spectre des maladies neutrophiliques. L'association du SS à une étiologie néoplasique, dont il peut être un signe avant-coureur, justifie la réalisation d'un bilan étiologique clinique et paraclinique initial éventuellement répété au cours de l'évolution.



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